Le maquis que l’Histoire avait oublié
 

Les bavures et les profiteurs

Le 12 janvier 2011, par Gerard,

Si le Maquis de pendant connut d’évidentes distorsions, la "Résistance d’après" connut bien des conversions et reconversions [1] :

Bien des acteurs et des insignifiants de pendant ont abusé des silences des autres : celui de ceux qui n’en n’étaient pas revenus (plus des 3/4 ici), celui des humbles et des écrasés, celui de ceux qui avaient fini par perdre la foi. Leurs suiveurs continuent de le faire [2]. Ils ont « repeint la façade », à cette occasion la leur [3]

Quelques rares l’ont fait en "dé-peignant" l’image des autres, en produisant des "rapports officiels" falsifiés, en rampant ou par le culot. Affabulations, simple ignorance, sournoises impostures ou "staliniennes" mises à mort politiques, elles ont laissé de lourdes séquelles. La place prise "sur l’estrade" par de faux, véreux ou insignifiants résistants, la mise à l’écart de vrais, illustrent le propos. Le vrai problème est pourtant qu’on a laissé faire. Les affaires Caritey-Py, Caritey tout court, Weber, Morel, "du Milicien", sont toutes des "affaires Guingouin" d’ici, les affaires Hisler, capitaine Marc, Thor/Viombois, Maurice Michel... celle de l’argent des parachutages "détourné", le double procès intenté contre Albert Freine... aussi

Les profiteurs l’ont réduite à un fond de commerce, indécent, d’honneurs, de pouvoir, d’argent...
- Tirant à soi la couverture, la tirelire et les médailles...
- Repoussant du pied sans la moindre honte les tant d’autres vies engagées, risquées ou détruites : celles des pas rentrés des camps, des fusillés, celles des petites gens résistants du "tous les jours", celles des mères, des veuves, des femmes tout cout sans lesquelles pourtant rien n’aurait été possible, celles des orphelins...
- Déloyaux à l’égard de leurs compagnons, et de tous. Se moquant de gangréner l’histoire

Il y a le sordide mais puissant "marigot" des compromis, des délateurs et des vendus, les malhonnêtes et les intrigants. Qui ont mis à profit les bouleversements de l’après-guerre pour continuer leur travail sale, souvent de concert [4] :
- Ont brouillé les pistes, effacé les traces
- Ont trompé, usurpé
- Se sont blanchis en menaçant, ont fait "chanter" pour faire taire...
- Ont fait tondre des femmes [5]
- Ont arrangé leurs "petites affaires" de faux certificats, de gros sous, de "bonnes places", de médailles

Certains dans les minutes qui ont suivi la Libération se sont auto-proclamés "Chef de CDL" (Comité de Libération) local ou cantonal (ici, en l’absence des 1 000 déportés !... ). D’autres un peu plus tard sont devenus "Liquidateur de Maquis", investis d’un pouvoir officiel - les pleins pouvoirs dans la pratique - ils étaient nommés là pour mettre au clair l’histoire, quelques-uns ont refabriqué celle-ci à leur goût, fait tondre des femmes, sali ou effacé des témoins qui "en savaient trop"... Puissance de pendant et capacité de nuisance d’après des uns, compromissions de circonstance d’autres, mise à profit de la "carte blanche" volée aux non rentrés des camps et du dégoût d’autres ont permis de surprenants "retournements de situation" : un milicien est mort millionnaire à l’ombre du pouvoir, un pilier local du PPF est mort couvert des plus prestigieuses médailles de la Résistance, un imposteur récemment infiltré dans une association "représentative" de la Résistance occupe la place du héros oublié... Mais aussi, condamné pour avoir fait son travail, un authentique chef de maquis est mort en prison, un autre a été mis au ban... [6]

Il y a eu les vengeances, les cachées et les mises sur la place publique. La plus connue d’ici est « l’affaire Caritey », par son record de meurtres et l’attitude de ceux qui ont "blanchi" ou défendu devant les tribunaux leurs protagonistes [7]. Il y en a quelques autres dont l’affaire Weber, celle "du capitaine Morel", celle dite "du Milicien"...

Il y a eu ceux dont le premier réflexe a été de fabriquer "les vrais coupables" (pourtant des résistants de foi, de ceux qu’on nomme habituellement des "honnêtes hommes"). La hâte à se défausser de bon nombre, leurs lâcheté, servilité, opportunisme devant les questions de la foule n’ont rien fait qu’ajouter doute et haine au désastre tout court [8]

Il y a ceux qui avaient fait peu ou rien du tout, voire le pire, qui se sont installés "sur l’estrade" et se sont mêlés d’écrire l’Histoire, certains s’empressant d’en faire leur trône. D’autres ou les mêmes profitant de l’occasion pour s’inventer un curriculum vitae étincelant... Il y a les "apprentis" et les ignorants, les"perroquets" qui leur ont succédé, qui se sont baptisés historiens tout en manquant de rigueur, quelques-uns d’éthique... et il y a maintenant la bousculade des "récupérateurs" ! Les uns et les autres, affabulateurs, assoiffés de podium ou de sous, maîtrisant l’art de dresser des chiens de cirque à leur profit [9]

A peu près tous ont été crus, la plupart le sont encore ! [10]

Et des "marchands de mémoire" sans scrupules, certains masqués, continuent d’insulter l’histoire en bricolant et publiant des "Livre d’or de la résistance dans les Vosges"

Affabulations et rodomontades, ragots, inventions, révisions... des uns et des autres ont brouillé, falsifié, mis à l’écart ou sali de vrais héros pour installer des faux [11]... En mars 45, un voyou pseudo résistant (autoproclamé "chef", accepté sous la contrainte comme tel...) avait tenté de salir Jules Py [12], un gros affabulateur tout petit résistant a depuis peu une place à son nom... La vérité est aussi une victime de la guerre [13]

Ces hommes sans honneur ni morale n’étaient pourtant et ne sont toujours qu’une poignée. Cependant leur capacité de nuisance est bien là : même peu de rayures abiment toujours un tableau, et ce sont elles qu’on voit d’abord ! Leur bassesse voudrait qu’on les ignore. Mais ils étaient, eux aussi, des hommes, et pour prétendre être comprises l’histoire et ses leçons exigent d’être clair

Le dire aujourd’hui, c’est tard, a le mérite de "décacher" la réalité. Donne à réfléchir sur les ressorts de l’engagement et les travers de la nature humaine. D’abord "rend à César ce qui lui revient" : leur place et leur valeur d’exemple à ceux qui de leur vie quotidienne ont "fait quelque chose", son sens au mot Résistance. Et dit la dignité dont sont capables des "gens ordinaires" !


Parmi d’autres, ces "mises en perspective" pour illustrer le propos général de cette page [14] :

11 documents :
- Ces 3 documents sur Georges Guingouin, instituteur, organisateur de la Résistance du Limousin, compagnon de la Libération... communiste sali après guerre par son parti : ce document audio sur site Le Monde en Guerre, source Europe 1/Au coeur de l’Histoire : la Résistance. Cliquer , cet article sur site Les Clionautes. Cliquer , ce résumé de la "saga" communiste, sur site OpenEdition. Cliquer
- "L’honneur perdu d’un résistant", livre de Jean-Pierre Perrin (Ed. La Lanterne, Besançon). Histoire qui se déroule dans le nord de la Haute-Saône et résume toutes les lois du genre. Cliquer
- "Le bataillon des Cévennes, septembre 1944-février 1945", site Ecole Polytechnique/SABIX : "rapport" de Dominique Magnant (polytechnicien, chef des CFL (corps francs de libération) du Gard). Cliquer
- Réflexions autour de "l’affaire Guy Môquet" (site HSCO). Cliquer
- Ce livre de l’historien Fabrice Grenard "La traque des Résistants". Cliquer
- Un volet de l’épuration de l’après-guerre : "La Résistance en accusation" de Fabrice Grenard. Cliquer
- Film documentaire "Quand l’extrême droite résistait, 1939-1945". Cliquer
- ...
- L’époustouflante "affaire Ducreux-Tacnet", vosgienne et nationale [15]
- ...
- Le sordide "camouflage" de l’assassinat du Résistant Alsacien-Lorrain Antoine Cantin commandité par un chef de Maquis de la Vienne [16]

En tâche de fond, ces propos de Jean-Marc Berlière (HSCO) sur le triptyque "Mémoire-Histoire-Vérité" :
- Les archives et l’historien. Cliquer
- Avant-propos de Mensonges, rumeurs et silence, livre de Paul Thueux (CERN). Cliquer

Post-Scriptum :

En guise de "rappel à l’humilité", ce propos de Denis Fondeur chef de bataillon du maquis 1er RCV FFI [17] : "... Et si vous pensez que leur rôle (celui des hommes du maquis du Rabodeau) n’a pas été très considérable, ne le leur dites pas. D’abord parce que vous n’en savez rien. Et puis parce que la Patrie ne demande pas de réussir toujours mais au moins d’essayer, et combien n’ont même pas essayé !"

Notes :

[1] Dans le contexte de cet article, moments de réflexion autour des "récupérations" et "détournements" d’une figure clé de la Résistance, Henry Frenay :
- Portrait de l’homme dans Wikipedia. Cliquer
- L’affaire Jean Moulin. La contre enquête. Ouvrage de Charles Benfredj, extraits dans Google books. Cliquer
- Henry Frenay, de la Résistance à l’Europe. Ouvrage de Robert Belot, publié dans Google books. Cliquer

Il est toutefois tout aussi nécessaire, à César ce qui lui revient, de se rappeler qui était Jean Moulin. Un de ses portraits ici, et à travers celui-ci celui de quelques autres figures notables qui ont construit la Résistance. Un dossier ONAC-VG. Ici, à défaut de l’original "disparu des écrans", une "copie" trouvée sur Yumpu. Cliquer

[2] Le propos s’adresse autant à ces gens du cru bien "couverts" qu’à ces "à l’écart du terrain" pendant les évènements, à ces opportunistes assez habiles pour "faire leurs réserves" pendant ou aussitôt après "faire carrière" avec le fruit des autres. A ceux qu’on appelle ici "les gros", aux quelques tartarins, aux voyous arborant quand c’était fini le brassard FFI, aussi. Aux imposteurs bien sûr. Aux voleurs enfin, qui ont détourné à leur profit de l’argent public, accaparé celui de citoyens ou puisé dans les sacs parachutés pour les maquis (même dans ceux des SAS !), beaucoup d’argent... Les "petits" d’ici n’ayant eu, eux, d’autre choix que celui de reconstruire avec leurs mains et les débris de leur vie, de trouver à manger et élever les enfants

[3] A méditer à cette occasion autour de ce communiqué du 14 janvier 2016 du général Bresse, président de la Fondation de la France Libre. Avertissement aux amalgameurs et détourneurs de "propriété intellectuelle", ici un parti politique. Sa dernière phrase est un cinglant rappel à la vertu. Extraits : "... En effet, les hommes et les femmes qui rallièrent le général de Gaulle, chef de la France Libre, entre le 18 juin 1940 et le 31 juillet 1943, appartenaient aux nationalités les plus diverses, venaient de tous les horizons politiques et spirituels. Leur engagement était patriotique. Il avait pour but de libérer la France. Il a permis que pas un seul jour notre pays ne fût absent du combat jusqu’à la victoire contre les puissances de l’Axe le 8 mai et le 2 septembre 1945. C’est donc avec fierté que ceux qui n’avaient jamais déposé les armes prirent le nom de « Français Libres ».

Leur combat patriotique ne peut être assimilé à la lutte politique d’un parti pour la conquête du pouvoir...

Celui qui prétendrait se prévaloir d’un combat qui ne fut pas le sien s’expose à l’opprobre, au mépris et, ce qui est peut-être pire encore, au ridicule". (Texte intégral. Cliquer )

[4] A propos des "profiteurs économiques", cet ouvrage de Fabrice Grenard et Kenneth J. Mouré : L’épuration économique en France à la Libération. Cliquer

[5] Les "tondues" de la Libération, aperçu dans ce film documentaire. Cliquer

[6] Sujet de réflexion : qui étaient et ce que sont devenus après guerre quelques uns des chefs ou "partenaires" du Nazisme, listes non exhaustives :
- Europe. Cliquer
- France. Cliquer

Et il y a les fameuses "Archives déclassifiées de 96 492 collaborateurs français" récemment déclassifiées. Parmi les pistes, maintenant abondantes :
- Cliquer
- Cliquer
- Cliquer
- ...

[7] Affaire(s) Caritey. Ici le plus spectaculaire des "faits d’armes" (il y a aussi ceux de Lubine, du Palon, de la ferme Beau Soleil... ) : 7 meurtres, dans la même journée du 30 août 45. A Hurbache, ceux de la famille Ruhlmann : le mari, la femme, les 2 enfants de 3 et 2 ans. A Saint Stail, ceux de la famille Sublon : la veuve Sublon, sa fille et son enfant de 3 ans. Le commanditaire : Fernand Caritey, le complice : Emile Giesie, le tireur : Marcel Bentz, la "couverture" du gendarme Jacquot... Une affaire maintenue étouffée pendant 5 ans, sous la menace et grâce à la veulerie. Raisons plaidées lors du procès (5 ans après les faits, le temps que la langue de Robert Veyer de Moussey se révolte) : l’épuration des "collaborateurs", sa relation de cause à effet au regard des crimes commis par l’occupant dans la vallée (il y eut en effet "La Déportation" pour ne citer que le plus gros morceau : 1 000 déportés dont 700 non rentrés, les effroyables conséquences de cette saignée). Raisons souterraines : la vengeance et ses aveuglements, le masquage de comportements et buts inavouables du pendant et de l’après. Un procès d’Assises "à sens unique", conclu par l’acquittement général des mis en cause. Bien que cette affaire ait été avant tout une "affaire de Senones", ceux de la vallée qui croyaient toujours que "ceux du Maquis" ne pouvaient être que des hommes d’honneur ont alors à jamais perdu la foi, il n’y eut plus depuis que l’amertume et les larmes. Après tant de luttes pour rester debout face à l’occupant et le terrible prix payé, les hommes et les femmes de la vallée du Rabodeau étaient en droit de s’attendre à "autre chose" ! (Rappelons que Fernand Caritey était à l’époque des faits le chef du CDL (comité de Libération) du canton de Senones !) Son portrait "nettoyé" par Jean-Michel Adenot, sur site HSCO. Cliquer

Merci à ceux restés des hommes libres qui ont osé crever la chape de plomb, permettant à l’Histoire de nettoyer (en partie) la légende. La lecture de L’honneur perdu d’un résistant est une bonne aide à la compréhension de ce type "d’affaires". Cliquer

[8] Illustration au travers de "L’homme qui voulait savoir", film documentaire réalisé par Robin Hunzinger * :
- Bande annonce. Cliquer
- Article dédié. Cliquer
- Avant-première à Senones mercredi 5 décembre 2018 à 19h
- Diffusion sur France 3 Grand Est lundi 17 décembre 2018 après Soir 3
- Court "dossier de presse" dans dernier document PDF de bas de page

* Qui est Robin Hunzinger. Cliquer

[9] Leurs adeptes d’aujourd’hui continuent la mission. Voir document PDF de bas de page Dérives et Marchands du Temple

[10] Ces gens là étaient des "pas grand chose" (dans la bouche du Vosgien du Rabodeau il y a aussi le "fiârant" du patois local, plus expressif avec son sens de nauséabond), expression qui qualifie les gens de peu de morale ou de peu de courage, a fortiori des deux. Pilori local des petites gens, qui lui aussi explique que tant de vrais résistants n’étaient présents qu’à contre coeur aux "chorégraphies" des commémorations, certains jamais

[11] La vague souterraine de "propagande" qu’a mené le GMA Vosges aussitôt après guerre et sans frein à partir du décès de Roger Gérard, orchestrée depuis "en haut", reste une exemplaire illustration d’ici de ce que fut cette manipulation de l’Histoire et de ce qu’on nomme Révisionnisme. Par l’étendue de "l’enfumage" : détournements, impostures relayées par des soumis ou ignorants, interprétations hâtives et réécritures des faits, jusqu’à la récupération dans le jardin des "concurrents" voisins des effectifs, des faits d’armes, et même des morts !... Paranoïa de ceux qui n’ont pas réussi à réussir, dévorés d’inventer une légende et d’abord la leur, enfonçant dans l’ombre les authentiques acteurs et trompant l’Histoire. Par le déni que maintiennent ses gardiens du temple d’aujourd’hui. Par les conséquences dévastatrices, toujours bien présentes, des calomnies (en sont exemplaires les 2 montées de toutes pièces contre le capitaine Marc, Dreyfus d’ici, jamais réparées... ), des protections (celle d’un milicien "infiltré", laissons sa famille croire qu’il fut un héros... ), de la "mise au placard" d’acteurs clé (Louis Schmieder, Roger Gérard, René Meyer (le "capitaine Marc")... Paul et Julien Dungler, Bernard Metz... Gendarmerie, Eaux et Forêts... ), des mystifications dont par exemple les 182 Allemands brandis comme tués dans la bataille de Viombois alors qu’il n’en est recensé que 4 (sur une quinzaine tout au plus), ceci pour masquer ce qui fut une tragédie du hasard (57 maquisards du GMA Vosges tués sur place dans l’affrontement et une trentaine d’autres exécutés dans les environs les jours suivants) en la médiatisant en "fait d’armes exemplaire de la Résistance française"...

[12] Jules Py fut en effet portraitisé en profiteur et "collaborateur" à l’attention du Préfet des Vosges par le chef tout puissant du CDL de Senones Fernand Caritey. Une insistance qui s’appelle "règlement de compte". Ceux qui pratiquaient Jules Py au quotidien ou connaissaient ses états de service de résistant se sont sentis bafoués : le "nettoyage des écuries" n’a pas réussi à faire taire les ragots, les a priori et mensonges de circonstances, c’est dire l’emprise du "y a pas de fumée sans feu". Voir document PDF dédié de bas de page

Difficile de connaître les motivations profondes qui ont déterminé le comportement des "patrons" : sauvegarder un savoir-faire, conserver son patrimoine, se "remplir les poches", protéger ses ouvriers... simplement rester "propre sur soi" ? Puisque peu de patrons ont parlé et que les archives sont restées jusqu’ici "filtrantes" voire enterrées. Une réalité de notre Histoire peu ou pas du tout abordée frontalement bien qu’elle fut "quotidienne" et centrale. Il y eut de puants vassaux et profiteurs du système et de courageux équilibristes. Les uns et les autres à peu près tous laissés dans l’ombre, "repeints" ou salis au gré des besoins de circonstance des "temps d’après". On sait pour ici que Prêcheur, Larue, Jules Py... étaient d’authentiques résistants (maltraités par des aveugles ou des résistants "d’après"), on sait peu des autres. A propos de ce que fut la "collaboration économique", peut-être est il bon d’apprendre ou réapprendre son histoire de l’Occupation. Un aperçu de sa réalité, sans prétention d’exhaustivité, pour ouvrir une fenêtre... si (trop) peu ouverte :
- Un résumé de la "feuille de route". Cliquer
- Cette analyse d’Emmanuel de Chambost. Cliquer
- Annexes et connexes du site d’Emmanuel de Chambost qui complètent le propos... et ouvrent des fenêtres complémentaires. Cliquer
- Livre Les patrons sous l’Occupation de Renaud de Rochebrune et Jean-Claude Hazera. Extraits sur Google Books. Cliquer
- Cette conférence de mai 2010 de l’historienne Annie Lacroix-Riz autour de son ouvrage Le choix de la défaite, qui dévoile à sa façon les maillages de l’univers politico-économique. Cliquer

Une opportunité de retour sur le comportement controversé de Georges Laederich. Sa biographie dans Wikipedia. Cliquer

[13] La vérité, l’autre victime de la résistance d’ici : des récits de chefs "arrangés", suants d’imposture... Quelques bribes dans les archives nationales Résistance de Vincennes pour toute la haute vallée du Rabodeau... Beaucoup de papier, mais à peu près rien ni sur les faits ni sur les hommes resté visible dans les archives départementales ( ?)... Mais oui !

Les résistants de l’ombre et du quotidien, malgré tout ce qu’ils ont fait et l’incroyable prix qu’ils ont payé cela, sont ainsi restés dans l’ombre... Quelques interrogations donc sur la pratique de ce qu’on appelle "Devoir de Mémoire", l’une des raisons de ce site

[14] Et il y a les "Mémoires de Guerre" du Général de Gaulle. Qui brossent la saga de la "France Libre", consécutivement le "portrait global" de la période, sans doute le plus circonstancié et pour cause, et preuves à l’appui ! Un aperçu. Cliquer

[15] Affaire Ducreux- Tacnet :
- Son histoire, dans Cairn info. Cliquer
- Ce court rappel dans Vosges Matin du 28 août 2022. Cliquer

[16] L’assassinat d’Antoine Cantin :
- Archives Républicain Lorrain. Cliquer
- Article HSCO. Cliquer
- Archives Mairie de Montamisé. Cliquer

[17] Denis Fondeur, garde général des Eaux et Forêts du canton de Senones, chef de bataillon de la haute vallée du Rabodeau au 1er RCV FFI. Extrait de l’introduction de son Journal d’un traqué, val de Senones décembre 1944. Cliquer

 

Documents joints à l'article

Parmi les différences d’après
PDF | 257.4 ko | document publié le 14 avril 2010
Le cri du coeur d’Yvonne, d’Odile
Caritey et Jules Py
PDF | 445 ko | document publié le 7 juillet 2011
Epuration ou Révisionnisme ?
Reddition du Maquis de Grandrupt
PDF | 2.6 Mo | document publié le 6 février 2012
Le "capitaine Grivesnes"
Ignorance et mépris
PDF | 3.3 Mo | document publié le 14 octobre 2012
3 mai 1963. Reconnus comme Déportés Résistants... 19 ans après !
Devoir de Mémoire
PDF | 548.1 ko | document publié le 25 mai 2014
Détournements et mépris
Histoire et Devoir de Mémoire
PDF | 365 ko | document publié le 12 novembre 2014
Dérives et Marchands du Temple
Ignorance et Bêtise
PDF | 1.8 Mo | document publié le 15 novembre 2014
Stèle du col du Hantz. Toussaint 2014
"L’homme qui voulait savoir"
PDF | 384.7 ko | document publié le 10 décembre 2018
Film-documentaire de Robin Hunzinger
Le gendarme Raymond Koch
PDF | 274.1 ko | document publié le 15 octobre 2020
Résistant "oublié" de la Brigade de Moussey
Manipulations de dates et faits
PDF | 9.8 Mo | document publié le 19 janvier 2022
Autour du "Témoignage de René Kobloth"

Rubriques du site

1.Introduction
Infos pratiques
Le Maquis que l’Histoire avait oublié
Pourquoi ce site
2.Orphelins de Déportés
3.Histoire d’ici
1 - Le Vosgien d’ici en 1940
2 - Le contexte général
3 - Ce qui s’est passé ici
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- 1941-1943 et suites
- 1944
Les 2ème et 3ème - les 2 "grandes" - déportations de 44
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5 - Les SAS ici
- L’Opération Loyton
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- Le prix payé
- Témoignages des hommes
6 - In memoriam
- Commémoration des 3 Déportations de 44
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- Lieux de Massacres et d’Exécutions sommaires
- Moussey Le Mont 6 juin 2010. Le 13ème Dragons saute sur "Anatomie"
7 - Notes
- Notes
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8 - Brochure-Résumé
9 - Explications. Réflexions
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La vérité remise à sa place. 13 publications significatives
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Les Résistances. Témoignages filmés
Les Résistances. La Désobéissance est le plus sage des Devoirs
Témoignages. Faits et hommes d’ici
Témoignages. Faits et hommes dans les camps
6.Ecrits de rescapés
1 - Marius Schmit
2 - Roger Leboube. Collectif de 8 rescapés
3 - Marcel André
4 - Aimé Vigneron
5 - Marcel Dolmaire alias Marcel Dejean
6 - Jean Vinot
7 - Abbé Paul Parguel. Prêtre résistant déporté
8 - MD. Réflexions sur ce qu’auraient pu être...
9 - Albert Fäh. L’odyssée des maquisards de Grandrupt
BP - Docteur Bernard Py
LR - Louis Receveur. Déporté à Dachau
7.Le dernier mot
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