Les 2ème et 3ème - les 2 "grandes" - déportations de 44
Elles sont la suite logique de celle du 18 août. Le résultat du programme allemand d’écrasement de la Résistance d’ici, plan connu sous le nom d’opération "Wald Fest" ("Aktion Waldfest" en Allemand)
Le contexte a en effet rendu inévitables ces 2 déportations de masse du 24 septembre puis des 5 et 6 octobre. Ne réussissant pas à désorganiser les rouages ni capturer les chefs significatifs par des moyens "classiques", les Allemands se sont résolus à utiliser la solution radicale de la rafle et déportation des hommes valides des villages, solution "marteau pilon". Comment faire plus efficace pour étouffer l’Opération Loyton, "domestiquer la population" et "exterminer cette préoccupante bande de terroristes" (traduction de rapports allemands)
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Vaste rafle centrée sur Senones. Se conclut par la déportation des hommes de Vieux Moulin et Senones
Un dimanche. Vaste rafle centrée sur Moussey. Se conclut par la déportation des hommes des 6 villages du haut de la vallée du Rabodeau
Articles de la rubrique
Environ 850 Vosgiens, de résidence et pour certains réfugiés ou venus pour combattre dans les rangs des maquis d’ci, ont été des "tatoués". Ils ont à peu près tous fait partie des 2 convois Dachau Auschwitz du 2 novembre 44 pour quelques uns, du 24 novembre (dit le "Convoi des Vosgiens") pour la plupart
Leurs noms figurent dans les 2 listes contenues dans le document PDF ci dessous. Un peu plus de 150 ont été « pris » dans la vallée du Rabodeau
Ces listes sont des photocopies de l’ouvrage de Henry (...)
Vallée du Rabodeau, la vallée aux 1 000 déportés. Vallée des veuves... des orphelins... Le général de Gaulle l’appellera "La Vallée des Larmes"
C’est vrai que ce qu’ont fait les "petites gens" d’ici leur a coûté cher : 25 fusillés et massacrés... les 3 vagues de déportations de 44 et 943 habitants raflés dont 661 pas revenus (1 020 et 720, "venus d’ailleurs" compris)... 39 parachutistes anglais exécutés ... 500 familles dévastées, 400 veuves et 750 orphelins... Un record national
Mais c’est ça la guerre (...)